jeudi 6 octobre 2011

La vision de la performance change, même aux Etats-Unis


De bonnes nouvelles des Etats-Unis :
Il y a quelques semaines, le blog de Harvard Business Review éditait un post intitulé « Why American Management Rules the World… »
Le propos de cette importante contribution était :
« Admettant que les entreprises les plus performantes sont celles qui créent le plus de valeur pour leurs actionnaires,
 Constatant que les entreprises Américaines sont celles qui créent le plus de valeur pour les actionnaires,
Un benchmark mondial est mené pour constater que les entreprises Américaines sont celles qui se sont le plus organisées pour créer de la valeur pour leurs actionnaires…
Donc : les entreprises les plus performantes sont celles qui s’organisent pour être performantes ! »
Et donc, les plans de progrès centrés sur les seuls indicateurs financiers livrent des résultats financiers…
…/…
Deux heures après la mise en ligne de l’article, les commentaires affluent : comment peut-on apporter un bilan aussi positif aux entreprises Américaines connaissant la faiblesse de la protection sociale aux Etats-Unis : travailleurs pauvres, exclusion du système de santé, paupérisation des retraités etc.
La crise mondiale, entre autres évènements déclencheurs, a rendu obsolète l’hypothèse de base : La performance c’est la création de valeur pour l’actionnaire…
La performance d’une entreprise est maintenant indissociable de sa responsabilité sociétale ! Ce qui était il y a peu encore la thèse d’intellectuels dont Joseph STIGLITZ, commence à trouver un écho large, y compris aux Etats-Unis, y compris concernant l’évaluation de la performance d’un système de management.
Si l’entreprise était pérenne… elle serait respectueuse et prendrait en compte son impact sociétal !

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